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Redevables de la TVA
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Incidence du changement de destination des immeubles sur le droit de préemption de la SAFER
L’absence de changement de destination des immeubles, au jour de l’aliénation, est insuffisant pour caractériser l’usage agricole ou le rattachement à une exploitation agricole autorisant le droit de préemption par la SAFER.
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Revalorisation du Smic au 1-1-2026
Le Smic sera revalorisé de 1,18 % au 1-1-2026. Le Smic horaire brut s’établira à 12,02 € en métropole au 1-1-2026.
Clause abusive d’un contrat de prêt immobilier
Constitue une clause abusive la clause d’un contrat de prêt prévoyant la résiliation de plein droit du prêt après une mise en demeure restée infructueuse pendant quinze jours.
Un établissement bancaire a consenti un prêt immobilier à une personne physique le 18 juillet 2011. Des échéances ayant été impayées, la banque a mis en demeure l’emprunteur de régulariser la situation dans un délai de 15 jours à la suite duquel elle pourra exiger la totalité des sommes dues au titre de ce prêt et prononcer la déchéance du terme, conformément à une clause prévue au contrat. La déchéance du terme est prononcée le 5 juin 2018.
En appel, l’emprunteur est condamné à payer à la banque la totalité des sommes dues au titre du prêt en sus des intérêts au taux contractuel en application de la clause.
La Cour de cassation casse l’arrêt au visa de l’ancien article L. 132-1 du code de la consommation relatif aux clauses abusives. Citant la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union Européenne, elle juge que la clause prévoyant la résiliation de plein droit du contrat de prêt crée un déséquilibre significatif au détriment du consommateur l’exposant à une aggravation de ses conditions de remboursement. De plus, le délai de 15 jours après la mise en demeure ne constitue pas un préavis raisonnable.
Civ.1re, 29 mai 2024, n° 23-12.904
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